Le qu'en dit-on ? - Version junior

Description selon l'éditeur

Matériel :

Ce jeu contient :

• 60 cartes (10 cartes par thème)
  Les cartes sont regroupées en 6 thèmes, chaque série de cartes étant représentée par une couleur :
  • Conduites à risque
  • Vie familiale
  • Vie scolaire
  • Vie sociale
  • Violences
  • Vie sexuelle
• 1 livret méthodologique
• 1 livret juridique
• 4 affichettes (non acceptable, discutable, interdit par la loi, acceptable)
• 1 dé

Concept :

Le jeu "Le qu’en dit-on?" explore le champ des représentations et des attitudes sur le thème du lien social, en tant que lien à l’autre et à la loi. Il s’utilise en groupe comme support d’expression et permet aux adolescents qui présentent des conduites violentes de réfléchir à leur mode de relation aux autres. 

Il peut servir de médiation dans un travail thérapeutique ou d'éducation pour la santé.

Objectifs

• Aider à la construction de soi
• Se penser acteur du lien social et réfléchir à son mode de relation aux autres et à la loi
• Pouvoir modifier ses conduites
• Soutenir la pratique thérapeutique

Conseils d'utilisation

Cette version de "Le qu'en dit-on" est la déclinaison d'un jeu portant le même nom, utilisé auprès d'un public adulte. Voir la fiche

Elle peut être utilisée auprès de jeunes en difficulté dans le lien social (milieu éducatif, pJJ, soins) ou dans le cadre d'actions de prévention plus large (milieu scolaire...).

Cet outil met en jeu deux types de compétences :

- la connaissance des particularités du public concerné et du milieu dans lequel il se trouve
- une compétence dans l'animation de groupe et dans la gestio, voire l'analyse des mobilisations psychiques individuelles.

Il est conseillé à l'animateur d'expérimenter le jeu avant son utilisation avec un groupe.

Le jeu peut être utilisé dans deux types de situations :

- Dans le cadre d'une pratique de groupe thérapeutique
- Dans le cadre d'une approche d'éducation pour la santé sur les thèmes de la violence, du risque, de la sexualité.

Bon à savoir

Une nouvelle édition réactualisée du jeu (2016) a été élaboré par la MdA 49 en partenariat avec les Maisons des Ados de la région, de la PJJ, du CRIAVS et de l’IREPS et l’ANMDA. Il a reçu le soutien financier du Secrétariat Général du CIPD-R via le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance.

Première édition : par le Centre Santé Mentale Angevin CESAME

INFOS : www.maisondesados-angers.fr/outils.html

Où trouver l'outil

Chez l'éditeur :

Dans les centres de prêt :

Appréciation globale :

A partir de situations problèmes ambigües, variées et diversifiées (identifiées à partir du vécu d’ados en crise), les jeunes sont invités à se positionner entre "acceptable, discutable, interdit par la loi et non-acceptable" et à argumenter leur choix en vue de permettre l’évolution de leur positionnement après la discussion. Une évaluation est proposée, avec temps de parole autour de la carte qui a suscité le plus de difficultés.

Un outil intéressant pour réapprendre les valeurs qui fondent le lien social, sans enjeu de "bon conseil", centré sur le partage et la réflexion avec les autres. Toutefois, le choix de "situations-problèmes", marquées par les violences et les problèmes lourds, peuvent rendre difficile le positionnement en tant qu’acteur social : comment se penser acteur quand on ne montre que du négatif ?

Cet outil peut aussi servir de première phase d’identification des problématiques que vivent les jeunes en vue de construire alors un projet de promotion de la santé avec eux.

Les situations, proches de la réalité de (certains) jeunes, incitent à mettre son vécu sur la table, exigeant pour l’animateur, la mise en place d’un cadre de sécurité et de non-jugement. La simplicité du processus d’animation rend l’outil très accessible, cependant les questions délicates qu’il aborde sont susceptibles de révéler des souffrances chez les participants.

Suivant le cadre d’utilisation (préventif ou thérapeutique) et le profil du public (âge, maturité, rapport à la loi), un tri des cartes sera nécessaire.

L’animateur (voire les animateurs) écoute sans juger, relance la parole, redonne des repères légaux si nécessaire en interprétant la loi, à la fois "juriste" et "psy". Pour ce faire, il dispose de 2 supports très cohérents :  un livret méthodologique (pistes et conseils pour l’animation) et un livret juridique (références à la loi française). Ce dernier nécessite une vulgarisation par l’animateur pour pouvoir être transmis aux jeunes.

Objectifs :

Faire émerger des représentations et des attitudes relatives au lien social pour les faire évoluer Réfléchir à son mode de relation à soi-même, aux autres et à la loi S’exprimer, argumenter, débattre autour de situations vécues.

Public cible : 

12-18, particulièrement adapté aux adolescents en difficulté avec le lien social (conduites violentes par exemple), dans un cadre thérapeutique (unités psy pour ados) ou préventif (milieu scolaire).

Réserves :

L’animateur, rôdé au travail avec des jeunes (connaissance du milieu des jeunes et des situations des jeunes), doit pouvoir accepter l’incertitude, prendre distance personnellement, remettre le cadre, expliquer la loi, gérer le débat et les suites après des révélations individuelles. Connaissance du public et  compétences d’animation requises et co-animation chaudement recommandée !

Utilisation conseillée :

- Définir ses propres objectifs pédagogiques. Par exemple, connaître le point de vue des jeunes par rapport à certaines questions (vols, homophobie, …). Sélectionner les questions correspondantes, initier le débat et réfléchir à ce qui peut être mis en place pour travailler la question

- Identifier des partenariats (à l’école, centre de planning ou pms, voire service de santé mentale)

- Revoir les balises légales si utilisation hors hexagone, vulgariser la loi. Vérification avec juriste

Critères d'évaluation :

Cohérent

Attractif

Interactif

Soutenant pour l'utilisateur

Soutenant pour la prom. de la santé

Temps de préparation :

Points forts :

Permet de réapprendre les valeurs qui fondent le lien social, sans enjeu de "bon conseil", à partir du partage et de la réflexion avec le groupe 

Points d'attention :

Mise en place d’un cadre de sécurité et de non-jugement

Sujets abordés :

Violences, compétences psychosociales, conduites à risque, vie familiale, vie scolaire, vie sociale, vie sexuelle

Date de l'avis : 03 juillet 2014